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Coronavirus. Bientôt « l’Après » ?

by Claude Berger on avril 4, 2020

Rien ne sera plus comme avant : le confinement, les solitudes, les contaminations, l’explosion des incivismes et des délinquances, voire des émeutes dans les territoires perdus de la dite république, la crise sanitaire enfin, nous obligent à voir de face la fragilité et la réversibilité de nos sociétés.

Elles sont à la merci d’un virus. Le masque d’une mondialisation heureuse s’effondre avec la montée des crémations des aïeux. Est-ce la crise finale d’une société en dérive ?

Avant, il y avait la crise des gilets jaunes et encore avant la crise migratoire, la déperdition culturelle, le terrorisme islamiste, il faut, aujourd’hui, y rajouter la crise sanitaire : ces crises sont en lien étroit avec une crise qui les englobe toutes : il s’agit de la crise du salariat, la crise du travail salarié, la crise du travail-marchandise, c’est-à-dire du travail concurrentiel sur lequel sont fondées nos sociétés.

Mais voilà, il existe une gigantesque omerta sur le travail salarié, sur le salariat, sur la transformation du travail en marchandise. Une omerta de droite sacralisant la « compétitivité » du travail, une omerta de gauche sacralisant la lutte contre l’exploitation par la revendication et pour finir par l’étatisme. Ce qu’on a appelé « communisme » n’était qu’un capitalisme d’Etat donc un salariat d’Etat qui suivait les ordres de son dieu Lénine : « Le socialisme n’est autre chose que le monopole capitaliste d’Etat mis au service du peuple entier » (dans «  La catastrophe imminente »). « Tous les employés s’y transforment en salariés de l’Etat » (« dans L’Etat et la révolution »). Le dieu Mao suivra :

Russie et Chine, ou comment transformer par la terreur et le goulag les paysans en ouvriers salariés et dociles à bas prix sur le marché du travail, tout comme autrefois en Europe où le salariat s’était implanté par la force avant que les marchands n’inventent le « libre » marché du travail au XIVème siècle. Aujourd’hui les travailleurs chinois sont livrés clés en mains sur le marché. Premier marché du travail à Auxerre selon Fernand Braudel, en 1393. Rien d’éternel. Dès lors s’installe un jeu : les salariés, Mr Martinez en tête, revendiqueront contre l’exploitation et le capitaliste investisseur répondra par divers recours : à défaut d’augmentation sur place et de nouveaux droits, ce sera en premier lieu l’importation de mains d’œuvre moins chères puisées dans le monde entier et particulièrement dans l’ex-empire colonial où l’on parlait français compte tenu que le salariat, la transformation du travail en libre marchandise, ignore les cultures. L’autre recours de « l’investisseur » , ce sera  l’exportation de la fabrique – la délocalisation- qui donnera le goût de l’émigration aux autochtones et qui fonctionnera comme pompe aspirante pour les mains d’œuvre peu coûteuses et peu préparées. Ainsi s’enclenche la mondialisation du travail salarié-différente de celle des produits-mondialisation à l’origine de la crise migratoire, à l’origine de l’oubli qu’un migrant économique est aussi un migrant culturel. La déperdition culturelle engendrée par les migrations jouera aussi sur les religions à dogmes interpellées par la liberté de circulation des femmes sur le marché du travail. Il en va ainsi aujourd’hui pour l’islam radicalisé et violent, il en fut ainsi pour l’Inquisition lorsqu’apparut le marché du travail sur le continent européen : en 1404 l’inquisiteur Paramo comptabilisait avec fierté 30.000 femmes brûlées comme « sorcières ».

Pour ne pas enfreindre la « liberté » du marché du travail, il est de bon ton dans le parti des investisseurs et de leurs politiciens de masquer cette lutte culturelle et d’éviter le débat.

Le jeu du conflit entre les investisseurs et les salariés a donc mené à l’expansion mondiale du marché du travail, puis à la délocalisation. Il a aussi introduit d’autres facteurs : la robotisation, la financiarisation, la marchandisation de l’agriculture industrialisée, la phobie de la croissance suivies du dérèglement climatique, de la menace écologique, de la marchandisation du tourisme de masse et de la méconnaissance des cultures promenées sur des bateaux de plus de 3000 places, et enfin par la chute des frontières et des nations remplacées par le marché.

Pour finir l’effondrement des barrières immunologiques ! Pandémie, nous voilà ! Un rapport de la CIA l’avait prévue!*

Au final ; ceux qui croient « lutter contre l’exploitation » sans remettre en cause la marchandisation du travail sont les meilleurs agents du capitalisme qu’ils croient « combattre » et de la pandémie qui les attend !

Il est temps d’arrêter cette machine folle. Après diagnostic, la guérison ne peut survenir que par une stratégie de fin du salariat, par la contestation de la concurrence des mains d’œuvre qui fasse cesser le « privilège » accordé aux moins chères d’entre elles,  contestation qui devra être suivie de relocalisations des sites de production, contestation qui, dans un premier temps, doit exiger un même salaire pour un même travail dans le monde entier, Afrique, Europe, Amérique latine, Asie etc…

La motivation du travail dans « la boîte » structurée par le salariat défini par la concurrence des mains d’œuvre , c’est l’appât du salaire avec ses deux conséquences : le chacun pour soi et l’individualisme ainsi qu’une citoyenneté désolidarisée qui vient  en prolongement de la concurrence. S’ensuit une extorsion du pouvoir de décision tout comme une extorsion du pouvoir des individus au profit de l’Etat tentaculaire : tout le contraire d’une association dans l’existence, dans la production, dans l’organisation sociale selon des valeurs de solidarité et de partage.

Ces structures d’association ont d’ores et déjà été inventées. Elles ont déjà fait leurs preuves.

Les Kibboutz en Israël ont inventé dès 1909 une structure d’association non salariale. L’association d’existence y prime sur l’association de production et la motivation du travail ne repose pas sur le salaire mais sur le bien de la communauté. Les besoins de chacun sont couverts par la communauté de tous. Les inspirateurs de cette structure provenaient du judaïsme comme en témoignait Philon d’Alexandrie rapportant les propos  des Esseniens,  et comme l’exprimait Moses Hess critique du Marx antisémite en 1862. Cet état d’esprit provenait également du penseur anarchiste Kropotkine mais  aussi de la pensée de Tolstoï. Ce mouvement a subi une crise et la minorité d’entre eux soit 65 sur 273 a conservé la formule initiale, les autres étant retournés à la rémunération salariale et à l’individualisme. Mais sursaut, un nouveau mouvement s’est créé, celui des « kibboutz urbains » qui corrigent les défauts des premiers, à savoir celui d’être des villages clos qui délaissent la transformation de la société entière et notamment des villes. Ainsi leurs formules sont plus ouvertes, plus souples, plus évolutives, plus respectueuses de l’individu. L’autre défaut des kibboutz classiques était d’être au dehors d’eux-mêmes dépendants d’une culture étatiste propre à la gauche porteuse de l’omerta sur le salariat comme partout ailleurs. Enfin on ne saurait oublier que la pensée de Kropotkine a elle aussi donné naissance à une économie andalouse fondée sur les coopératives et la fédération et la solidarité avant d’être écrasée par les franquistes et les communistes dont le français Marty compagnon de Thorez et surnommé le boucher d’Albacète.

Créer des associations d’existence et de partage pour susciter d’autres moyens de produire et de consommer, promouvoir des rapports d’association dans l’entreprise, une révolution pacifique à l’horizon, un nouvel art de vivre est né. Le kibboutz urbain, le kibboutz en ville, créera des liens nouveaux entre ses « associés ».

Inciter à la diffusion de ces structures dans les pays peu développés, inciter à la critique des cultures dans une intention humaniste, préserver l’univers et nous protéger des pandémies, pensons dès aujourd’hui à l’après…

En 2005, j’invitais à penser à l’élaboration d’une formule kibboutzique dans les villes. On me fit part que la chose était née, il y en avait quatre en Israël qui n’est pas qu’une startup-nation , d ‘où l’article que je fis paraître dans la revue « Le Meilleur des mondes » : « le kibboutz est mort, vive le kibboutz urbain ! » Il y en a  200 aujourd’hui… De nouvelles solidarités naîtront en France.

*Alexandre Adler, Le rapport de la CIA (Robert Laffont)

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