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Marx, Mahomet et l’islamo-gauchisme

by Claude Berger on décembre 19, 2015

Karl Marx

L’inquiétude ressentie par la population est fondée : ce n’est pas avec des Rafales lancés sur l’Etat islamique en Syrie et en Irak qu’on éliminera les cellules dormantes de l’islamisation de la France. Son programme ? La charia pour tous ou la mort violente.

Dans notre roman national, il a fallu la contrainte violente imposée par la révolution française puis la lutte anticléricale pour obliger l’Eglise inquisitoriale à ne plus gérer l’hégémonie sociale sur la base de ses dogmes. Et ainsi à privilégier son discours d’amour de l’humanité. Elle devint alors compatible avec la république. Or, aujourd’hui, c’est autant l’islam qui se veut paisible que l’islam qui se veut violent qui affichent chacun à leur façon cette même ambition dogmatique d’hégémonie sociale et aucune frontière hermétique ne les sépare. L’islam radical prolifère sur la base de l’islam paisible. Tant qu’une volonté combative tant dans les pouvoirs publics que dans la population musulmane elle-même ne se manifeste pas pour contraindre l’islam à la réforme, il est illusoire de s’attendre à la rémission du fascislamisme qui s’est développé sur le sol de France parmi la jeunesse des cités.

Que ce fascislamisme trouve des complaisances dans une extrême gauche ou profite de l’aveuglement d’une gauche qui établit de manière simpliste une équation entre chômage et radicalisation dans l’espoir d’y trouver un anticapitalisme et des prolétaires de substitution , c’est certain. Mais de là à y voir une « alliance opportune entre le Coran et le Capital, entre Mahomet et Marx », comme l’écrit Ivan Rioufol (Le Figaro du 27 novembre 2015), le propos est simpliste et le cliché ne permet pas d’élever le lecteur quant aux rapports entre l’oeuvre de Marx et la gauche lénino-stalinienne d’abord, puis la social-démocratie actuelle divisée entre libéraux, frondeurs et anticapitalistes archaïques. Leur « marxisme » n’a rien à voir avec le texte de Marx qui le fustigeait déjà à son époque. Leur erreur suprême réduit le capitalisme à l’exploitation au lieu de le faire reposer sur la transformation du travail en marchandises concurrentielles sur un marché, celui du travail. Cette lecture-censure, cette première omerta opérée par la gauche, toutes tendances confondues, perdure.

L’appropriation du travail par les marchands, et donc le système du salariat débute à la fin du XIVe siècle. Marx n’invente pas, il reprend cette analyse de Turgot, ministre de Louis XVI. Dès lors, se révèle le processus suivant : les travailleurs revendiquent contre l’exploitation et cela déclenche l’importation de mains-d’oeuvre moins chères, l’exportation des fabriques, la robotisation, la marchandisation de toutes les activités humaines, l’extension du salariat et du marché du travail au monde entier et, bien entendu, la recherche permanente de nouveaux besoins et de nouveaux produits et la quête d’une croissance infinie. Marx dénonce alors la revendication comme « sans issue », il lui oppose la fin du salariat par des structures d’association dont il croit reconnaître le désir caché sous les luttes revendicatives en dépit de la social-démocratie. Cette « union révolutionnaire par l’association » implique par ailleurs le communalisme en substitution de l’Etat du salariat qui pérennise la concurrence sur le marché du travail par une citoyenneté désolidarisée.

La gauche a censuré cette analyse et n’a retenu que l’exploitation et la revendication avec pour aboutissement soit le capitalisme d’Etat baptisé « socialiste » et donc le salariat d’Etat pire que le salariat privé, ou soit, désormais,  le retour honteux au libéralisme et à la « satisfaction » des revendications. Cela fait d’elle le meilleur agent du capitalisme qu’elle croit combattre, le meilleur agent de l’expansion du salariat au monde entier avec, pour fin, la crise du salariat qui se profile à l’horizon avec l’invasion migratoire vers un marché du travail par définition libre et ouvert.

La deuxième omerta opérée par les diverses gauches fait silence sur l’antisémitisme des pères fondateurs dont Marx rejoint par Proudhon, Bakounine, Fourier et sur les conséquences qui en ont résulté pour leur bien-pensance. Ils sécularisaient tout bonnement la pensée chrétienne du Moyen-âge qui désignait les Juifs « ennemis du genre humain » et partisans de la chute vénale à l’origine, mais ils changeaient la donne. Les Juifs devenaient les inventeurs du change et par là du diable nommé Capital !

Voltaire leur avait montré le chemin, mais cette sécularisation de la matrice culturelle de l’ inquisition ne s’arrêtera pas là. Elle est à l’origine de la mythologie de gauche calquée sur les principaux thèmes chrétiens. Le principe du renversement des premiers par les derniers donnera lieu au renversement de la dictature de la bourgeoisie par celle du prolétariat, celui-ci, nouveau messie, prenant le rôle du sauveur de l’humanité. S’ensuivra le renversement des oppresseurs par les opprimés, des colonisateurs par les colonisés, la condition de « victimes » délivrant un brevet de sainteté. Et tout comme la cérémonie de l’Eucharistie séparera les repentis des damnés, la nouvelle mythologie séparera les « progressistes » inscrits dans « le bon sens de l’histoire » et les « réactionnaires » voués à l’enfer. D’où cette bonne conscience d’une certaine gauche bien pourvue de « défendre les travailleurs et d’être dans le sens de l’histoire ». Le soir final, quant à lui, sécularisera le Jugement dernier. Marx est à l’évidence un des auteurs de cette mythologie qui a fossilisé la gauche, une gauche qui a par contre censuré sa critique du marché du travail comme fondement de la société et son souhait qu’elle soit fondée sur l’association, thème qui peut retrouver son actualité face à la crise du salariat.

Autre point, Marx accuse le judaïsme de n’avoir pour contenu que le trafic ou d’exprimer un point de vue de classe, ce qui ramène toute culture à un rapport économique, ce qui nie leur spécificité. Cette ignorance des cultures dispense la gauche, encore aujourd’hui, de soumettre les cultures notamment religieuses pour celles qui sont totalisantes, parfois totalitaires et mortifères, islamisme ou animisme, à toute critique en célébrant le multiculturalisme au nom de l’égalité des travailleurs sans faire valoir la culture de la nation.

Mais la gauche n’est pas seule aveugle. Nos républiques le sont aussi. Il n’est pas anodin que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen précède de peu la loi Le Chapelier qui, interdisant les corporations, donnait toute liberté au marché du travail. Dès lors c’est l’Etat qui assure l’hégémonie des citoyens désolidarisés dans l’inconscience des cultures et dans l’omerta sur le travail transformé en marchandise, fondement de nos sociétés. Gauche et droite se retrouvent sur ce point. Valls fustigeait il y a peu le  « surmoi marxiste » des frondeurs révélant que lui aussi attribuait à Marx le discours né de l’omerta pratiquée par son propre camp avant qu’il ne s’effondre sans autre théorie que la logique du marché du travail et la complaisance et le laxisme vis-à-vis d’une main d’oeuvre d’origine musulmane virant aisément à l’islamisme ou formatée par l’animisme également violent.

Cet article a été publié initialement sur le site Riposte Laïque.

9 comments

on peut difficilement mieux faire dire à Marx le… contraire de ce qu’il a dit. Il se peut qu’avant lui, et même après lui, certains courants dits ouvriers aient cédé au sentimentalisme mais ce fut bien ce qu’il dénonça en 1847 dans le manifeste du Parti communiste, en des termes sans ambiguité, là où il écrivait à propos de la bourgeoisie : « Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste ». A quoi on se doit d’ajouter que c’était bien le marché (notion qui lui est opposée dans cet article), et non on ne sait quelle « volonté d’exploitation » (même remarque), dont il faisait le principe fondateur et régulateur de ce calcul.

by luc nemeth on 16 janvier 2016 at 11 h 39 min. #

Apparemment si vous comprenez ce qu’écrit Marx, vous ne comprenez pas ce qu’écrit Claude Berger. Prenez le temps de le relire, lentement, et vous vous rendrez compte que l’auteur ne fait pas du tout dire à Marx ce que vous imaginez.

by André on 23 janvier 2016 at 20 h 23 min. #

Bonjour,

Je suis vos réflexions depuis un certains temps, depuis « Marx, l’association, l’anti-Lenine ». J’apprécie votre critique du salariat, le fait que vous ne voyez pas Marx en défenseur du salariat, et du travail (dans les milieux marxistes « traditionnels », il est présenté comme un glorificateur du travail), il a été l’un des premier à faire la différence, entre travail, travail salarié et activité libre, et parler d’abolition du salariat. Mais il faut se méfier des raccourcis simplificateurs, la fin du salariat et du travail contraint est le fruit d’un long processus « d’évolution » du capitalisme qui ne commence que maintenant, mais bon c’est des débats théoriques qui sont longs et pas évidents, d’autres s’y sont essayés, le groupe Krisis (Kurz, Jappe), Temps critiques (J. Wajnsztejn) sur la critique du travail.

Sur la religion, je connait moins le sujet, et l’antisémitisme, certes, dans l’antisémitisme ambiant beaucoup de penseurs révolutionnaires étaient antisémites. Marx me semblait moins virulent, juif lui même? Mais bon là dessus je ne peux me prononcer. Mais je tiens à dire, selon mon point de vue, que si « l’islamo-gauchisme » prospère, il est dû au fait que l’islam est considéré comme la religion des pauvres, des opprimés, des immigrés, donc toute critique de l’islam est considérée comme raciste. L’autre aspect, c’est l’abandon par la gauche, et l’extrème gauche, dans son ensemble, de la critique des religions, toutes. Tous nos grands penseurs et révolutionnaires critiquaint la religion auparavant, dorénavant il ne faut plus. Mais bon là-dessus il y aurait beaucoup à dire aussi, trop long !!

by Bob on 7 mars 2016 at 10 h 27 min. #

André j’ai lu attentivement ce qu’écrivait Claude Berger : cela me paraît difficile de contester que son propos est porteur d’une lecture « idéaliste » (au sens philosophique) de Marx qui, en cela, ne pourrait qu’être porteuse d’une erreur d’interprétation majeure. Mais je ne cherche pas à lui faire dire quoi que ce soit, ni même à « prouver » le concernant, quoi que ce soit (dans la mesure où j’estime que les énormités que Marx à pu énoncer dans ‘La Question Juive’, et que j’attribue pour bonne part à un rapport mal résolu avec ses « origines », se réfutent aisément à l’aide de… la théorie marxiste elle-même). Aussi, et si vous pouvez me préciser -au moins sommairement- en quoi j’ai mal lu, je vous en remercie par avance.

by luc nemeth on 11 mars 2016 at 16 h 54 min. #

Bob vous déplorez dans votre commentaire l’abandon par la gauche, et l’extrème gauche, de la critique des religions. Peut-être déjà faudrait-il distinguer entre la gauche-de-pouvoir, et celle qui se veut autre. Peut-être aussi faudrait-il faire la part de ce qui est sincère, et ce qui est calcul, parfois même à l’extrême-gauche ; je pense ici par exemple à l’épisode de la présence d’une candidate… voilée, sur une liste d’un parti dit d’extrême-gauche. Mais restons-en, à ce qui est sincère.

1) cet abandon était sans doute un phénomène inévitable dès lors qu’avec la mort de « Dieu » la religion pouvait difficilement servir de pôle rassembleur à la classe dirigeante et qu’en plus, dans le cas de la France, la bourgeoisie laïcarde qui succéda à la vieille caste cléricale se montra toute aussi impitoyable envers ceux et celles qui luttaient…

2) cet abandon aura même historiquement constitué un progrès dans la mesure où le camp des luttes fut longtemps infiltré (et l’est encore lointainement) par des gens qui sous prétexte de libre-pensée se seraient bien vus remplacer la lutte sociale par la… soi-disant lutte, anticléricale ! Et déjà en 1936 Berneri, bien que peu suspect de complaisance envers les bondieuseries, avait tapé du poing sur la table, dans son fondamental article « Anarchismo e anticlericalismo » (L’Adunata dei Refrattari, 18/1/1936, p. 6) : ‘le prolétariat ne se nourrit pas de curés’. Sic.

3) mais venons-en à l’actualité. Vous semblez présupposer que la lutte contre les terroristes islamistes passe par la lutte contre la religion. Sans prétendre en juger à moi seul, je n’en suis pas si sûr. Je me demande même si ce n’est pas déjà leur faire un cadeau inespéré que de prendre pour argent comptant les… justifications religieuses, dont ils recouvrent leurs actes.

Cordialement

by luc n. on 12 mars 2016 at 10 h 19 min. #

la censure d’un commentaire fort courtois, apposé sur ce site en réponse à Bob, est pour le moins… surprenante. je ne m’exprimerai plus sur ce site

by luc n. on 14 mars 2016 at 10 h 53 min. #

Un commentaire ici apposé et qui n’était contraire ni à la morale ni aux bonnes moeurs a été censuré.
Bien entendu le propriétaire de ce blog est libre de ses exclusives mais qu’en ce cas il ait au moins le courage de les assumer et veuille bien effacer la totalité de mes commentaires.

– (copie à camarades)

by luc nemeth on 15 mars 2016 at 11 h 04 min. #

Bonjour Luc,

Aucun de vos commentaires n’a été censuré. Peut-être n’avait-il seulement pas été encore validé ?

Bien à vous

by Claude Berger on 15 mars 2016 at 15 h 17 min. #

… je continue, donc, dans ma réponse à Bob et pour ajouter que dans le cas des pays où le catholicisme était religion dominante et notamment en France « fille aînée de l’Eglise », la critique de l’Eglise l’a vite emporté sur celle de la religion car monsieur le curé était l’élément rassembleur de toutes les forces rétrogrades du village. Beaucoup en France, même à un moindre degré qu’en Espagne, votaient « comme monsieur le curé » le leur disait. Et on sait que ce fut pour cela qu’à la fin de la guerre De Gaulle accorda le droit de vote aux femmes.
Par ailleurs vers 1960 la critique de la religion a pu se voir reléguée au second plan pour une raison tactique : la gauche, ici largement concernée, mais également les milieux juifs -très directement concernés à travers cet enseignement du mépris qu’a rappelé Jules Isaac- estimèrent que ce n’était « pas le moment » de se lancer dans la critique de la religion au moment où au sein même de l’Eglise catholique, s’exprimait le courant favorable à un aggiornamento.
Dès le début des années 1970 enfin l’espoir d’accéder au pouvoir, puis la culture-de-pouvoir qui caractérisa la soi-disant gauche, firent qu’elle se montra plus soucieuse de « mettre dans sa poche » l’électeur religieux que de le caresser à rebrousse-poils, sur le terrain de ses intimes convictions.

by luc n. on 16 mars 2016 at 10 h 41 min. #

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